Auteur : Lynn Flewelling
Genre : Fantasy
Série : Le Royaume de Tobin (Tome 6)
Nombre de pages : 365 pages
Résumé :
A présent qu'elle a pris le pouvoir, Tamir doit consolider son ascendant militaire aussi bien que spirituel sur la nation. Elle envoie tout d'abord ses plus influents généraux s'assurer - de gré ou de force - la loyauté de certains vassaux encore liés à l'usurpateur Korin, lequel diffère toujours l'offensive qui lui permettrait de reconquérir le trône. Puis, s'entourant des siens, elle entreprend un tout autre voyage, qui l'emmènera dans la caverne de l'oracle. Là, elle verra ou non confirmées ses prétentions au trône : est-elle bel et bien la reine de la prophétie ?
Mais devenir une femme est plus difficile encore pour elle. Les événements semblent inévitablement la jeter dans les bras de Ki, jadis son écuyer et compagnon de toujours. Comment vivre ces émotions troublantes, et comment le jeune homme va-t-il surmonter le désarroi que lui inspire le changement de sexe de son amie ?
Méfiez vous de Frère qui rôde pour vous attaquer de spoilers de ce tome 6 !
Et nous voilà donc réunis pour le sixième et dernier tome de la saga du Royaume de Tobin. Une fin de saga qui fut, à mon avis, totalement à l'image de cette dernière et des cinq premiers tomes que j'ai pu lire jusqu'ici. Ce fut donc encore une fois une partie de plaisir (la preuve, la vitesse à laquelle j'ai fini le livre...) teinté parfois de quelques couacs qu'il est dommage de rencontrer mais qui ne sont pas si gênants.
Tout d'abord, la plume reste totalement fidèle à elle même comme elle l'a été durant tous les tomes précédents. Je l'ai déjà dit, mais l'auteur utilise très bien son vocabulaire, offrant à ses personnages un franc parler qui donne véritablement l'impression que l'on est retourné quelques siècles en arrière pendant un moment. Un petit mot également sur les tactiques de combat que l'on croise en grand effectif à un moment (je ne vous en dirai pas plus), et qui m'ont véritablement donné l'impression qu'une bataille de ce genre aurait pu arriver dans notre propre Histoire à nous.
Cela nous mène au scénario, qui fut sur plusieurs points très intéressants.
Tout d'abord parce que l'on est plutôt impatient de voir comment va se dérouler le règne de Tamir, mais aussi et surtout sa reconquête de l'épée et donc de la légitime place qui lui revient de droit, quand on sait à quel point elle est attachée à Korin, "l'usurpateur". Tout au long du livre, on va se retrouver coincé entre deux points de vue, celui du camp de Tamir, et celui du camp de Korin, et.. c'est étrange à dire mais même dans le camp de Korin, j'ai parfois eu des petits coups de cœurs sur certains personnages.
L'histoire d'amour qui va relier Ki et Tamir est également un de ces fils rouges haletant à suivre, même s'il a été parfois autrement frustrant - je vous avoue avoir eu à plusieurs reprises envie de leur coller la tête l'un contre l'autre ou de les enfermer seuls dans une pièce jusqu'à ce que justice soit faite. Hum.
Enfin, l'épineux problème de Frère qui rôde toujours dans les parages, n'ayant pas été libéré, forme la troisième sous-intrigue que l'on suit avec passion... mais qui, de mon point de vue, se résout presque trop simplement. En fait, cette impression a surtout été renforcée par la "fin" d'Ariani, qui rôdait toujours dans sa tour, et dont l’histoire est close en à peine deux paragraphes... pour un personnage si important et dont l'intrigue a tant été montée, j'ai eu l'impression de voir un soufflé magnifique qui retombait, faute d'une préparation correcte... et ce fut une grande déception pour moi.
Des personnages qui sont d'ailleurs toujours aussi captivant à suivre. Tamir, déjà, qui se fait peu à peu à ce corps de femme qui est le sien, même si elle a besoin parfois d'un peu d'aide ou de temps pour s'y faire... Mais elle garde ce caractère qui est le sien, mêlé à une douceur qui me fait toujours plaisir - voir tous les efforts qu'elle met pour éviter d'avoir à se confronter directement à son cousin sur le champ de bataille est vraiment touchant. Le seul petit regret que j'aurais pour elle, c'est son attitude face à Frère - mais bon, celui-ci est plutôt exécrable aussi donc en fait, on ne peut pas tant lui en vouloir.
Ki de son côté est toujours aussi mignon - même si honnêtement. Un peu de débrouillardise ne lui aurait pas fait défaut parce qu'à ce stade là, ce n'est plus être maladroit en amour, c'est presque etre handicapé, là, sérieusement.
On rencontre énormément de personnages dans ce livre et je vous en ai certainement déjà fait un bon descriptif dans les chroniques des tomes précédents, mais je dois avouer qu'il y en a un dernier qui m'a beaucoup touchée ; et qui se trouve dans le camp de Korin. Je ne vous dirai pas son nom pour en garder le mystère, mais cette personne est véritablement touchante et pour m'avoir donné presque envie qu'un retournement se produise afin de la préserver, je peux dire qu'elle a réussi à la perfection à m'attendrir. J'aimerais voir plus souvent des personnages comme ça parmi le camp des méchants.
En bref, une plume toujours aussi agréable, un scénario très intéressant même si parfois, j'ai trouvé qu'il allait trop vite sur certains points, et des personnages toujours fidèles à eux-même... Que puis-je dire, sinon remercier mon amie pour m'avoir poussée à lire ces livres ? :)
Mais devenir une femme est plus difficile encore pour elle. Les événements semblent inévitablement la jeter dans les bras de Ki, jadis son écuyer et compagnon de toujours. Comment vivre ces émotions troublantes, et comment le jeune homme va-t-il surmonter le désarroi que lui inspire le changement de sexe de son amie ?
Méfiez vous de Frère qui rôde pour vous attaquer de spoilers de ce tome 6 !
Et nous voilà donc réunis pour le sixième et dernier tome de la saga du Royaume de Tobin. Une fin de saga qui fut, à mon avis, totalement à l'image de cette dernière et des cinq premiers tomes que j'ai pu lire jusqu'ici. Ce fut donc encore une fois une partie de plaisir (la preuve, la vitesse à laquelle j'ai fini le livre...) teinté parfois de quelques couacs qu'il est dommage de rencontrer mais qui ne sont pas si gênants.
Tout d'abord, la plume reste totalement fidèle à elle même comme elle l'a été durant tous les tomes précédents. Je l'ai déjà dit, mais l'auteur utilise très bien son vocabulaire, offrant à ses personnages un franc parler qui donne véritablement l'impression que l'on est retourné quelques siècles en arrière pendant un moment. Un petit mot également sur les tactiques de combat que l'on croise en grand effectif à un moment (je ne vous en dirai pas plus), et qui m'ont véritablement donné l'impression qu'une bataille de ce genre aurait pu arriver dans notre propre Histoire à nous.
Cela nous mène au scénario, qui fut sur plusieurs points très intéressants.
Tout d'abord parce que l'on est plutôt impatient de voir comment va se dérouler le règne de Tamir, mais aussi et surtout sa reconquête de l'épée et donc de la légitime place qui lui revient de droit, quand on sait à quel point elle est attachée à Korin, "l'usurpateur". Tout au long du livre, on va se retrouver coincé entre deux points de vue, celui du camp de Tamir, et celui du camp de Korin, et.. c'est étrange à dire mais même dans le camp de Korin, j'ai parfois eu des petits coups de cœurs sur certains personnages.
L'histoire d'amour qui va relier Ki et Tamir est également un de ces fils rouges haletant à suivre, même s'il a été parfois autrement frustrant - je vous avoue avoir eu à plusieurs reprises envie de leur coller la tête l'un contre l'autre ou de les enfermer seuls dans une pièce jusqu'à ce que justice soit faite. Hum.
Enfin, l'épineux problème de Frère qui rôde toujours dans les parages, n'ayant pas été libéré, forme la troisième sous-intrigue que l'on suit avec passion... mais qui, de mon point de vue, se résout presque trop simplement. En fait, cette impression a surtout été renforcée par la "fin" d'Ariani, qui rôdait toujours dans sa tour, et dont l’histoire est close en à peine deux paragraphes... pour un personnage si important et dont l'intrigue a tant été montée, j'ai eu l'impression de voir un soufflé magnifique qui retombait, faute d'une préparation correcte... et ce fut une grande déception pour moi.
Des personnages qui sont d'ailleurs toujours aussi captivant à suivre. Tamir, déjà, qui se fait peu à peu à ce corps de femme qui est le sien, même si elle a besoin parfois d'un peu d'aide ou de temps pour s'y faire... Mais elle garde ce caractère qui est le sien, mêlé à une douceur qui me fait toujours plaisir - voir tous les efforts qu'elle met pour éviter d'avoir à se confronter directement à son cousin sur le champ de bataille est vraiment touchant. Le seul petit regret que j'aurais pour elle, c'est son attitude face à Frère - mais bon, celui-ci est plutôt exécrable aussi donc en fait, on ne peut pas tant lui en vouloir.
Ki de son côté est toujours aussi mignon - même si honnêtement. Un peu de débrouillardise ne lui aurait pas fait défaut parce qu'à ce stade là, ce n'est plus être maladroit en amour, c'est presque etre handicapé, là, sérieusement.
On rencontre énormément de personnages dans ce livre et je vous en ai certainement déjà fait un bon descriptif dans les chroniques des tomes précédents, mais je dois avouer qu'il y en a un dernier qui m'a beaucoup touchée ; et qui se trouve dans le camp de Korin. Je ne vous dirai pas son nom pour en garder le mystère, mais cette personne est véritablement touchante et pour m'avoir donné presque envie qu'un retournement se produise afin de la préserver, je peux dire qu'elle a réussi à la perfection à m'attendrir. J'aimerais voir plus souvent des personnages comme ça parmi le camp des méchants.
En bref, une plume toujours aussi agréable, un scénario très intéressant même si parfois, j'ai trouvé qu'il allait trop vite sur certains points, et des personnages toujours fidèles à eux-même... Que puis-je dire, sinon remercier mon amie pour m'avoir poussée à lire ces livres ? :)
9/10
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