samedi 28 février 2015

Les coeurs brisés (Amelia Kahaney)

Titre : Les coeurs brisés
Auteur : Amelia Kahaney
Genre :  Science-Fiction ? 
Série :  Les coeurs brisés (dyptique)
Nombre de pages :  456 pages

Résumé : 
Fille de la haute société de Bedlam, 
ballerine talentueuse, Anthem ne sait pas encore
qu'elle sera bientôt arrachée à son cocon doré. 

Tic... tac... tic... tac... tic... tac... tic... 

Elle va payer de sa vie sa passion aussi brève qu'intense pour un jeune homme des bas-fonds...

Tac... 

Et lorsqu'elle se réveille avec un coeur hybride, 
la rendant capable de prouesses surhumaines, 
le désespoir laisse vite place à la fureur vengeresse. 

Tic-tac-tic-tac-tic-tac ! 

L'apprentissage d'Anthem ne fait que commencer.
L'espoir s'apprête à renaître. 
Le Syndicat du crime de Bedlam n'a qu'à bien se tenir. 


Ugh, ce résumé de l'extrême quoi !
De l'extrême dans le sens "chiant à mettre en page", mais également du côté "je raconte les trois quarts de l'histoire à moi tout seul." Enfin... à la fois oui et non, parce que certes, il explique certaines choses, mais d'une façon tellement alambiquée qu'au final, il est difficile de comprendre ce qu'il va réellement se passer...

Quoi que remarquez qu'au niveau de l'histoire de Coeurs Brisés, je reste un peu sceptique, je dois l'avouer. D'accord, j'ai beaucoup aimé le début que j'avais pu lire grâce au Facebook des Collections R, au point de vouloir acheter le livre pour pouvoir en lire la suite, parce que ces premières pages m'intriguaient beaucoup quant à ce qu'elles racontaient et ce qu'elles ne racontaient pas. Mais voilà : comme cela m'arrive souvent, mon imagination (un peu trop) débridée est partie dans une direction pas mal différente de celle à laquelle je m'attendais.
Dans un sens, ce n'est pas grave : cela m'a surprise ! Et j'aime qu'on me surprenne. Mais une fois passée la surprise, reste un problème : si le scénario est très original (un coeur très original, une héroïne qui refuse de se laisser faire par le chagrin, une ville visiblement remplis de secrets, etc.), il a des faiblesses. Entendez par là que j'ai pu deviner à peu près à un tiers du livre quelque chose de plutôt gros sur un personnage... et à peu près une centaine de page plus tard, j'avais compris l'énorme secret d'un autre. Sans compter quelques détails qui m'ont paru juste énormes et ne pouvant pas passer inaperçus au milieu du livre, mais au-dessus lesquels l'héroïne plane totalement, ce qui honnêtement, me fait me questionner au sujet de ses neurones.

Parce que du coup oui, parlons-en, de notre Anthem ! Déjà, je trouve que son prénom est très beau. Un peu atypique, comme celui de Zahra, sa meilleure amie, mais très beau. C'est une héroïne intéressante dans le sens qu'elle s'en prend littéralement PLEIN la tronche... mais qu'elle va pas aller s'effondrer dans un coin pour pleurer indéfiniment sur son sort : oui, celui qu'elle aime n'est plus là, mais c'est pas comme cette nunuche de Bella (tout le monde sait de quoi je parle, hein ?), elle va se relever et aller elle-même botter des culs aux quatre coins de la ville ! J'aime ça.
Mais je dois avouer qu'à côté de ça, son manque de neurone me gave un peu. J'attends pas d'elle qu'elle soit fine stratège et aie des connaissances en micro-biologie moléculaire, mais... sérieusement, on lui dit de ne pas "se laisser aller à la torpeur", et elle s'étonne de virer au bleu si elle mange pas assez ou reste trop longtemps endormie ? Euh... Sérieusement ?
Sans compter, comme je l'ai dit plus haut, divers détails du scénario qui sont aussi GROS que des hippopotames faisant de la corde raide en tutu rose, et qu'elle daigne pas remarquer.
Pour les personnages un peu plus secondaire, j'ai bien aimé Will dans son rôle de gros connard manipulateur et à moitié cinglé, même si un retournement à son propos arrivant vers la moitié du bouquin m'a pas mal surprise parce qu'il me semblait sorti de nulle part... (Et je sens qu'on a pas fini d'entendre parler de lui... hum). J'ai beaucoup aimé Ford, aussi, surtout du au fait que je ne pensais pas qu'il resterait longtemps dans le livre alors qu'en fait... si.
Mon seul regret sera vraiment sur un personnage en particulier dont on entend parler tout au long du livre et qui ... eh bien, j'avais quasiment tout deviné à propos de lui très vite, donc bof niveau surprise.

Quant à la plume, je n'ai pas grand chose à en dire : elle est assez banale, mais se permet de petites choses (comme la phrase décomposée quant Anthem chute) qui sont plutôt agréables à l'oeil, j'aurai bien aimé qu'elle en fasse plus. Au final, elle est tout à fait correcte donc, mais sans plus... Je sais, c'est pas mal petit à côté des deux énormes pavés juste au dessus, mais... je ne vois vraiment pas quoi dire ! Hum. Ouistiti ?

Bref : pour un résumé court, je dirai que ce livre comporte de très bonnes choses - une plume très satisfaisante, un scénario plutôt original et des personnages (et surtout, une héroïne) plutôt classes et bien écrits, et surtout sortant de l'ordinaire... Mais ! Avec quelques petits défauts qui agacent et viennent alourdir un peu le tout. Il reste néanmoins de très bonne facture, avec un bien mérité : 

8/10

Et maintenant, pierres de luet, à nous deux ! 

jeudi 26 février 2015

le Masque du Silence - Livre 1 (Charlène Gros-Piron)

Titre : Le Masque du Silence - Livre1
Auteur : Charlène Gros-Piron
Genre :  Fantastique
Série :  Le Masque du Silence
Nombre de pages :  408 pages

Résumé : 
La famille Esperanza est une famille particulière, elle est issue d'une lignée maudite depuis 200 ans par Napoléon. Une génération sur deux est choisie pour recevoir le pouvoir. 

C'est ainsi qu'Hélène, suite au décès de sa grand-mère, devient la détentrice du pouvoir. Elle qui n'a jamais désiré l'être, elle fera tout pour cacher ses dons à sa famille, grâce à l'aide de Fa, son chat garde-du-corps doté de parole qui est aussi son meilleur ami. 
Mais lorsque des mèches blanches, signe qu'elle possède la magie, apparaissent dans ses cheveux, la colère éclate et Cybèle, la cousine d'Hélène, devient sa pire ennemie. 
Prisonnière d'un masque blanc la rendant totalement muette, Hélène découvre qu'elle est l'héritière du trône de la reine, à la tête de la société des enchanteurs. 
Seul le Prince Charmant pourra la libérer de ce masque... autant dire qu'Hélène ne'st pas particulièrement ravie à cette idée. 


Déjà, un petit coucou à l'auteur qui, je le sais, lira le cœur battant cette chronique. Hinhinhinhin ! (Oui, je suis un peu (beaucoup) sadique. Mais c'est pour ça que vous m'aimez, non ?).
Bref ! Donc, Le masque du Silence, que puis-je en dire ? (Sans jeux de mots. Hum.)

Eh bien... Haaa qu'est-ce que c'était bien ! Franchement !
Je n'irai pas jusqu'à le qualifier de coup de cœur, ou d'exceptionnel, mais ce livre a toutes les qualifications requises pour se glisser dans ma bibliothèque avec un soupir de bonheur, au milieu d'autres livres estampillés de "très bons" ! Cela tiens à plusieurs points plutôt bien ficelés.

Déjà, la plume.
Alors là, je vais être honnête, au début, j'ai été très frileuse ; car la plume y va assez... franco, je dirai. Elle est pleine et entière, décorée par des perles, des expressions, tantôt très belles, tantôt à mourir de rire. On sent bien que Charlène a utilisé de vraies expressions qu'elle utilise certainement dans la vie de tous les jours, et c'est quelque part très rafraîchissant. Je dirai donc qu'elle peut laisser sceptique, mais personnellement, j'ai au final décidé de me laisser tenter et je ne le regrette pas : j'ai fait sursauté au moins trois voisins dans le tram en explosant littéralement de rire au milieu de mes trajets !

Ensuite, l'histoire... Eh bien, déjà, je dois vous avouer que le concept d'une demoiselle qui se fait planter sur le pif un masque qui la rend muette, j'ai adoré. Ça me parlait totalement, et j'étais dévorée de curiosité pendant toute la première partie du livre, impatiente de savoir ce que ça donnerait, autant dans l'histoire que dans la façon d'écrire, que d'avoir un personnage totalement muet. Au final, une pirouette très intelligente est trouvée, mais c'est intéressant !
Bon je dois avouer avoir été un peu sceptique, également, sur les révélations qui sont faites à propos des dons magiques d'Hélène, notre héroïne, mais au final, l'auteur a su continuer sans plonger dans le cliché de la Mary-Sue et c'est tout bénèf pour elle ! J'ai juste une dernière crainte qui n'a pour l'instant pas été apaisée, concernant le futur amoureux des personnages... mais je fais confiance à Charlène sur ce point là ; je n'ai pas été déçue pour l'instant, aucune raison que je le sois !
Je dirai donc qu'au final, l'histoire générale me rappelle sur certains points de grands classiques de littérature (le coup de l'école, la découverte des dons, l'entraînement, les sentiments amoureux...) mais parsemée de façon harmonieuse par de très bonnes idées qui rendent le tout très original et agréable à lire.

Un dernier détour est à faire du côté des personnages ; l'héroïne en tête.
Dire que cette dernière a un sacré caractère serait encore trop faible, à mon goût. Et cela transparaît dans chaque page, chaque ligne, de dialogue ou de réflexion (puisque le livre est écrit en je). Chaque pensée est pleine de vie et de volonté, celle de ne pas se laisser marcher sur les pieds même si parfois, elle souffre et aimerait probablement courir se cacher quelque part afin de ne plus avoir à affronter ce monde. C'est typiquement le genre d'héroïne que j'aime bien : je n'attends pas qu'elles soient forte à l'impossible, je trouve même cela tellement plus humain qu'elles aient des faiblesses... mais de les voir essayer quand même, trouver le courage pour protéger leurs proches, c'est cela qui fait d'elles de véritables héroïnes de tous les jours, auxquelles j'aimerais ressembler.
Fasolasi (mince, je l'ai bien écrit au moins ?!), le chat d'Hélène, fait aussi partie de mes préférés. Tout au long de l'histoire, que j'ai lu en grande partie dans mon lit, je n'ai cessé de jeter de petits coups d’œil à Minuit et Akira, mes deux grosses bestioles à moi, en me demandant ce que cela donnerait s'ils se mettaient à parler... eh bien laissez moi vous dire que s'ils ont le même sens de l'humour mordant que lui, ma vie serait plutôt drôle à vivre !
Je ne vais pas épiloguer sur tous les personnages rencontrés au long du livre, même si j'en ai envie, parce que sinon nous serons encore là pour les prochaines calendes grecques. Mais je peux en tout cas vous affirmer qu'ils sont tous plutôt bien tournés, même si j'ai eu des doutes au début sur la fameuse cousine Cybèle... Reste à voir  comment cela tournera dans le prochain tome !

Pour conclure cette somptueuse tartine, je dirai donc : si vous aimez le fantastique, avec des personnages très drôles et bien écrit, une histoire plutôt classique mais agrémentée de détails plutôt originaux, et que vous n'avez pas peur des plumes originales et franches... Foncez ! Ce n'est que du bonheur. Pour ma part, j'aurai bien du mal à rendre ce livre à mon amie Eden, accompagné d'un honorable...

8/10

Et ce livre signera le septième point de mon défi : lire un livre écrit par quelqu'un de moins de 30 ans ! 

Et Charlène, toi et moi, faudra qu'on parle de cette fin ! Heureusement que tu m'as prêté les deux tomes d'un coup, sinon j'aurai fait le chemin à pieds maintenant pour t'emprunter le second tome... 

lundi 23 février 2015

Au-delà des Etoiles (Beth Revis)

Titre : Au-delà des Etoiles
Auteur : Beth Revis
Genre :  Science-Fiction
Série :  /
Nombre de pages :  440 pages

Résumé : 
Dans 300 ans, Amy sortira de son sommeil glacé 
pour coloniser une nouvelle planète 
avec d'autres volontaires. 

Mais, bien avant la fin du voyage, 
Amy est débranchée...

On a tenté de la tuer. 


Ah bah,.. on sent directement la différence d'écriture et de concentré de pavé entre cette chronique et la précédente ! Même pas deux jours pour dévorer ce tome... C'est pas mal. Et du, selon moi, à deux facteurs ; un bon et un mauvais. Le bon est que l'histoire est très prenante ; on a bien du mal à lâcher le livre à chaque fois qu'on le prend pour lire quelque pages, si bien que j'en ai dévoré plus de 200 en une seule après-midi. Mais c'est aidé par l'autre facteur : c'est écrit  gros. Mais genre, vraiment. C'est en fait écrit de la même taille que pour les autres livres grands formats, que ce soit de PKJ ou Robert Laffon, par exemple, mais... c'est gros, de mon point de vue, surtout quand on sort d'un pavé de poches de Lackey, ou c'est plutôt petit au niveau de l'écriture.

Enfin bon, que dire de tout ça, du coup ?
Commençons par le plus simple, la plume : très basique mais très satisfaisante, elle ne se démarque que sur quelques rares détails : la mise en page et l'alternance des deux principaux protagonistes. Elle prend en effet le pied de changer de point de vue à chaque nouveau chapitre, ce qui offre une sorte d'"hétérogénéité" au livre, les chapitres faisant parfois même pas une page... voire, même pas un paragraphe. Je dois en revanche faire une critique : l'auteur change de point de vue, mais son style reste totalement le même, ce qui fait que je n'ai pas vraiment eu l'impression d'avoir deux personnages différents sous la dent ? Je sais pas si je suis claire ; en fait, deux personnages étaient décrits... mais pas ressentis, ce qui fait que souvent, je devais relire vite fait un paragraphe pour vérifier qui était en train de parler, Amy ou Elder.

Point de vue des personnages, du coup, ces derniers sont intéressants. J'aime bien Amy, surtout son côté totalement paumée. C'est vrai quoi, on vous dit "Mets toi dans ce truc - au processus atroce au passage - et ferme les yeux, quand tu te réveilleras tu seras sur une nouvelle planète toute neuve, avec un câlin de tes parents en prime" ; et au final... euh ben c'est pas tout à fait ce qui se passe. Donc je comprends ses sentiments parfois un peu hystériques, et je dois même avouer avoir pas mal de respect pour elle : elle se met à la recherche de quelque chose dans le vaisseau sans même prendre en compte le Doyen et ses règles, ou le fait qu'elle pourrait briser ces dernières et mettre en danger tout un équipage. A sa place, comprenant à quel point je suis dans la merde, j'irai certainement me planquer dans un coin et pleurer un bon coup, donc... respect.
Du côté d'Elder, il est plutôt intéressant aussi dans sa curiosité insatiable et la recherche d'identité qu'il fait alors même que le Doyen le lui empêche les trois quarts du temps. Sa tendance à lui obéir sans même s'en rendre compte le rend quelque part attachant, et crée un contraste qui va disparaître peu à peu mais qui est très intéressant. Néanmoins je dois avouer lui avoir accordé quand même un peu moins d'importance.
Quant aux quelques autres personnages, notamment le Doyen, Doc ou par exemple Harley, ils étaient tous plutôt intéressants dans les différentes facettes qu'ils offraient - souvent plusieurs visages de la folie, d'ailleurs. Mais ils sont là aussi pas très "présents", un peu plus effacés derrières les deux héros, avec des rôles parfois mélangés qui n'aident pas à rendre le tout très clair.

Terminons sur ce qui les relie tous : l'histoire.
Eh bien, elle n'est... pas mal ? Hmm, ca va être un peu compliqué tout ça. Honnêtement, je l'ai trouvé très bonne : elle a une intrigue très intéressante, elle mêle science fiction et une sorte de thriller, qui donne rarement du caca, donc c'est déjà un bon point. Le pitch de base (visible dans le résumé) est très accrocheur et me parlait énormément ; j'adore cette idée de s'endormir pour se réveiller dans une sorte "d'autre monde" totalement étranger, de voyager non pas dans l'espace mais dans le temps... c'est quelque chose qui parle beaucoup à mon imagination débridée.
Le problème n'est pas là, du coup. Le problème c'est qu'il y a quelques parties qui sont plus "faibles". Par exemple, j'ai compris très à l'avance qu'un personnage cachait quelque chose, et il ne m'a fallu que quelques indices de plus pour comprendre qui il était réellement ; ou bien, il y a également des petits points (comme un chapitre tout entier) qui ne sont... tout simplement pas expliqués dans le livre. Et ça, j'ai du mal à vraiment l'accepter. Je n'attends pas qu'on m'explique tout, mais si on soulève un point, il faut au moins le traiter, offrir au lecteur une sortie, une piste de réflexion. Là, il n'y a rien. Donc soit j'ai vraiment pas compris ce que voulait dire l'auteur, soit cette dernière a oublié un truc dans le processus.

Donc en résumé, l'histoire est "bonne", mais pas extraordinaire. Elle se laisse lire, mais est assez courte ; les personnages principaux sont intéressants, mais éclipsent un peu trop les suivants, et si l'histoire a un très bon potentiel, elle a parfois des faiblesses qui peuvent être dérangeantes. J'ajouterai donc ce livre dans ma bibliothèque avec un moyen... 


6.5/10

Et maintenant, Eden, trrreeeemble, ton livre arrive entre mes mains ! :D 

vendredi 20 février 2015

Au Coeur des Tempêtes (Mercedes Lackey)

Titre : Au Coeur des Tempêtes
Auteur : Mercedes Lackey
Genre :  Fantasy
Série :  Trilogie des Tempêtes (Cycle des Hérauts de Valdemar)
Nombre de pages :  602 pages

Résumé : 
Les tempêtes magiques qui frappent Valdemar n'ont été que temporairement repoussées et la grande tempête finale menace de briseer les barrières élevées par les mages de l'Alliance. A l'est, un empire agonise. Son vieil empereur s'enfonce dans sa folie et sa magie s'érode sous les vagues. Les barrières qu'il avait établies devant les ravages de l'âge sont de moins e moins efficaces, car, partout, les tempêtes détruisent toute magie. Bientôt, les dégâts seront irréversibles...
SEule la puissance dela terre - celle des petits mages des campagnes - enfin rassemblée, pourra peut-être leur faire obstacle. 


Hmmm...
Bon ça fait dix minutes que j'observe la page blanche de mon article en cherchant désespérément par quel bout prendre cette chronique et ce livre. Et pour être honnête, j'ai vraiment du mal. Je crois que pour une fois on ne s'en tiendra pas au schéma classique du "plume - personnages - histoire", j'ai un peu envie de faire ça différemment.
Vous savez, comme j'ai commencé ce blog plutôt "tard" (sachant que je lis depuis que j'ai 3 ans... bon, j'avoue, je ne savais pas me servir d'un ordinateur à l'époque mais, hum, bon, voilà) ; il y a de grandes partie de mon histoire d'amour avec les livres que vous ne connaissez pas - Bottero, Eragon, Snyder, et tant d'autres... - mais que j'espère pouvoir un jour vous faire connaître. Et Mercedes fait partie de ces histoires pas totalement inconnues, mais au moins... incomplètes.

J'ai rencontré Mercedes Lackey et son univers dans les rayons de la bibliothèque de mon quartier. Je cherchais quelque chose à me mettre sous la dent, et j'ai vu trois livres, sur un rayon, avec de magnifiques couvertures. J'ai pris le premier - "Les flèches de la Reine" - et je suis rentrée chez moi avec pour le commencer parce qu'étant en vacance, je n'avais pas grand chose à faire. Je ne vous mens pas en vous disant que j'y suis retournée l'après-midi même pour récupérer les deux autres tomes, tant j'avais dévoré vite le premier.
Je ne vous ferai pas un topo ici, j'espère pouvoir vous faire une chronique sur cette trilogie là un jour... mais comprenez bien que je suis alors tombée dans un univers dans lequel je ne m'attendais pas à tomber. Je me suis attachée aux personnage, à Talia, fragile et forte à la fois et à tous les amis qu'elle se fait petit à petit. Et j'ai alors pensé quelque chose que je pense encore aujourd'hui : peu importe toutes les souffrances et les douleurs qu'affrontent les Hérauts... si on me donnait la possibilité de tout laisser ici pour en devenir une là-bas, je le ferai sans hésitation.

Remis dans ce contexte, que penser de cette trilogie et surtout de la conclusion qu'offre ce troisième tome ? Eh bien... C'est une belle conclusion. Je pense que je pourrais même résumer tout le livre ainsi : c'est une belle conclusion. Il réunit les intrigues des trilogies des flèches, des guerres de la magie, du dernier héraut-mage, de Besoin et du Vent en une (dernière ?) trilogie, montrant que toute l'histoire qu'elle a créé avait bien plus de portée que juste deux ou trois trilogies - et les déesses savent que j'adore ça, vraiment.
Mais d'un autre côté, je sais pas, je me sens un peu... vide ? C'est je crois un problème que je soulève souvent dans les écrits de Mercedes, mais j'ai eu l'impression que le livre traînait franchement en longueur sur les trois premiers quarts pour ne vraiment accélérer et se finir en climax à couper le souffle dans le dernier quart. D'un côté, c'était très très chouette, mais... eh bien, il reste les trois premiers quarts ou certes, tout ça se met en place, mais c'est également parfois un peu long, et c'est dommage parce que ça a tendance à casser le rythme.

Honnêtement, c'est la seule chose que je puisse vraiment reprocher à Mercedes. Parce que ce livre est exactement ce que j'attendais de lui : une conclusion à la trilogie et au cycle tout bonnement magique et époustouflante. L'écriture est toujours aussi merveilleuse, il y a une véritable et magnifique évolution des personnages et des retournements dans l'histoire que je n'attendais vraiment pas du tout. Et surtout, les personnages ne sortent pas totalement indemnes de toute cette histoire - certains finissent blessés, parfois gravement, d'autres ne s'en sortent même pas... et ça, quand un auteur l'ose et l'assume, c'est précieux, vraiment.

Et voilà. J'ai laissé au bord de cette histoire les personnages, qui se sont séparés comme l'avait fait la Communauté de l'Anneau à la fin de son périple. Et maintenant, eh bien... je me sens, quelque part, un peu vide. Comme si j'avais abandonné une partie de mes amis sans pouvoir les revoir, en m'éloignant toujours plus loin. Heureusement, je pourrais toujours retourner les voir en relisant ce livre, à qui j'offre désormais, le coeur un peu léger mais un peu lourd, un noble...

9/10

Bon et la prochaine chronique arrivera bientôt, j'ai déjà lu au moins 3/4 du livre.... Hum. 

vendredi 6 février 2015

L'arrivée des Tempêtes (Mercedes Lackey)

Titre : L'Arrivée des Tempêtes
Auteur : Mercedes Lackey
Genre :  Fantasy
Série :  Trilogie des Tempêtes (Cycle des Hérauts de Valdemar)
Nombre de pages :  511 pages

Résumé : 
Aux frontières de l'Alliance, les vagues magiques se brisent inlassablement contre la digue virtuelle qu'ont dressée Karal et ses amis. Jusqu'à quand tiendra-t-elle ? Chaque nouveau choc l'érode un peu plus. A Valdemar, nul ne sait où trouver une solution définitive. 
Loin au sud, s'élèvent les ruines de la tour d'Urtho d'où est parti l'holocauste magique qui a ravagé des lieues à la ronde. Cette tour pourrait être la solution. Elle abrite peut-être encore des armes inconnues...
Quels artefacts attendent Karal et ses alliés dans les entrailles de la tour ? S'ils se trompent, lis risquent de libérer des dangers plus terribles que les vagues qu'ils veulent arrêter. 

J'avais oublié à quel point les livres de Mercedes sont parfois... longs. Ce n'est pas dit de manière péjorative, remarquez  ! Le livre est extrêmement intéressant et prenant mais... il est long, et pour quelqu'un qui a l'habitude de terminer un livre en moins de trois jours, c'est étrange de prendre presque une semaine et demie pour terminer celui-là.

Mais, hé ! C'était une semaine et demie de bonheur, quand je pouvais prendre un moment pour m'y plonger ! C'est ce que j'avais expliqué lors du premier tome ; Mercedes va développer son histoire dans une foule de détails sans se gêner, mais elle fait cela toujours de manière à être parcimonieuse : elle n'en dit pas trop d'un coup, mais sait en dévoiler suffisamment pour que ce soit alléchant. Cela donne, déjà du côté de l'histoire, une intrigue qui sait se faire attendre quand il le faut, mais aussi faire de grands bonds en avant sans crier gare pour mieux nous surprendre ! J'ai beaucoup aimé voir les personnages tout autour s'épaissir, gagner en complexité au fur et à mesure de l'avancement de tout ça. Je dois néanmoins faire un petit reproche pour le coup : il m'a semblé que ce second tome était surtout centré sur les personnages et bien moins sur l'histoire. Bien sûr, les différents points de vue (que ce soit des héros de l'Alliance ou bien du Duc qui gère sa "principauté") étaient intéressants et voyaient à chaque fois un petit avancement, mais il m'a semblé que ce n'était "que" ça : un petit avancement. Tout comme un événement qui a lieu dans les cent dernières pages, et qui semblait annoncer bien pire, se révélant être au final un simple... coup de feu tiré en l'air ? Quelque chose d'effrayant de prime abord mais qui n'a pas de très grandes répercussions ?

C'est difficile à décrire, donc pardonnez moi d'être si floue, mais c'est quelque chose d'assez précis tout de même : l'histoire semble avancer sans vraiment le faire, comme si elle faisait du sur place. C'était du coup un peu étrange à observer.
En revanche, côté plume, rien à en redire : c'est toujours la même fluidité, la même précision et élégance dans l'écriture qui donne envie de plonger au coeur du livre pour rejoindre les protagonistes, peu importe ce qu'ils traversent, que ce soit heureux ou malheureux, dur à vivre ou non. Et c'est un véritable petit plaisir d'évasion et de liberté.

Enfin, vient le troisième point, à mon sens le plus réussi et le plus (voire, trop ?) important : les personnages et leur évolution. Il y en a un nombre toujours assez "grand", bien que certains passent un peu en arrière-plan, mais sans que cela ne soit embêtant à quelque niveau que ce soit. Au contraire, ayant pas mal appris sur certains personnages dans les précédents tomes  / séries, on prend plaisir à mieux connaître ceux qui nous sont maintenant "proposés", de voir de quelles manières ils agissent et réagissent. Je dois avouer avoir adoré tout particulièrement les réflexions que s'imposait Flammechant à lui-même, qui montraient bien toute l'intensité et la complexité des sentiments humains. Et il n'y a pas que lui ! Karal et le dilemme qui va s'offrir à lui à un moment est tout simplement très fort et touchant dans la manière dont il y réagira. Et surtout, j'ai aimé ce petit aparté que Mercedes nous a offert sur un pan de son histoire : les "liens pour la vie". A la lire, on avait un peu l'impression parfois qu'il n'y avait que ça, alors qu'elle même les décrivait comme quelque chose d'extrêmement rare... et cet aparté qu'elle fait nous permet de recentrer ces liens et de mieux les appréhender, ce que je n'ai pu qu'apprécier, de toute évidence.

Voilà voilà. Je ne sais pas si je suis totalement claire dans toute cette chronique, il faut dire que je viens à peine de finir le livre et que je dois me dépêcher un peu, vu que je n'ai pas encore bouclé la valise qu'il me fallait faire. Aussi, si je devais résumer ce livre en quelques mots, je dirai : très satisfaisant, dans la digne lignée des Mercedes Lackey, mais avec une histoire qui mériterait de se focaliser un peu plus sur les points centraux. 


8.5/10

Et maintenant, valise, à nous deux ! 
Pour le tome 1 de la trilogie, par ici ! 

Et ce livre signe un sixième point de la liste des défis : "Un livre d'un auteur que j'aime, mais que je n'avais pas encore lu" ! 

dimanche 1 février 2015

Bilan du mois de janvier 2015

C'est qu'il s'agit désormais de ne plus écrire 2014 mais 2015...
Et ARGH pour le nombre de livre... Je fais mon max pour améliorer ça en février ! è.é

Livres dévorés et chroniqués : 

  


Petits nouveaux dans la bibliothèque : 


Pas grand chose vous me direz... 
c'est que les sorties en ce moment ne sont guère palpitantes !

Emprunts aux amis généreux : 

 

Merci tout beaucoup à l'Eden des Rêves ! 
Promis je les lis très bientôt :3


Visiteurs d'autres bibliothèques :

Un jour, je remettrai les pieds là-bas... juré. 

Mon coeur s'est emballé pour... 

Aucun... Peut-être la prochaine fois ? 

Mon coeur s'est brisé pour... 

Aucun ! Champagne :)

Livre répudié 

Aucun ! Champagne :) 


Et rendez-vous dans la soirée pour découvrir une petite surprise que je suis en train de préparer ! 
Bon dimanche à tous et à toutes ! :)