Auteur : Romina Russell
Genre : Science-fiction
Série : Zodiaque (Tome 1)
Nombre de pages : 468 pages
Résumé :
Sur la planète du Cancer, comme dans toute la constellation du Zodiaque, l'astrologie régit la vie quotidienne. Pas de place pour les imprévus, et encore moins pour une catastrophe....
Rhoma, jeune étudiante du signe du Cancer, est hantée par des visions cataclysmiques. Personne ne la croit, mais l'impensable se produit : une des lunes de sa planète explose. Raz-de-marée, pluies de météorites, tout l'univers de la jeune fille est plongé dans le chaos. Et pour elle il n'y a aucun doute : une puissante malfaisante est à l'oeuvre...
Avec son mentor, le flegmatique Mathias et Hysan, l'excentrique émissaire du signe de la Balance, Rhoma se lance dans une course contre la montre pour prévenir les autres constellations de la menace ancestrale qui plane sur elles. Car les douze signes du zodiaque étaient treize à l'origine... et le dernier attend son heure. Celle de la destruction.
Bon commençons direct par poser un truc : on va surnommer ce livre "Zodiaque" hein parce que le titre entier est UN PEU long. Tout comme le résumé - qui dévoile quand même un sacré bout du début de l'histoire... je vais finir par arrêter de lire les résumés en fait, ce sera plus simple, vous en dites quoi ?
Enfin, bref.
Zodiaque est un livre de science fiction. C'est un genre que j'aime beaucoup mais que je lis plus rarement que la fantasy... généralement pas par choix mais plus parce que je ne pense pas forcément à en choisir quand je vais à la bibliothèque. Mais là pour le coup, toute cette histoire de zodiaque avait piqué ma curiosité, surtout que j'étais à ce moment là en plein dans une autre histoire qui mettait également au centre le zodiaque et ses particularités (Homestuck, si vous vous posez la question). D'ailleurs du coup c'était pas compliqué parce que je reliais inconsciemment les personnages et les maisons du zodiaque tels que je les connais, alors que ben... ça n'avait aucun rapport.
Mais tout ça va nous permettre de parler, donc, de l'univers et de tout ce qu'il représente. Parce que, comme c'est souvent le cas dans le cas des science-fictions, l'univers est aussi vaste... eh bien, que notre propre univers. Ce qui d'ailleurs m'a posé un problème durant la lecture - un problème que vous pouvez d'ailleurs retrouver dans le résumé : je ne parviens pas à comprendre si l'auteur parle d'un monde vraiment très, très vaste... ou si elle n'utilise simplement pas les bons termes. Elle parle d'une galaxie, mais d'un seul soleil, de systèmes de planètes et de constellations... et j'en viens à ne pas comprendre si les différentes Maisons se trouvent à plusieurs endroits de la galaxie et on donc chacune une étoile et un système solaire, et qu'Helios est alors une sorte de super soleil (ce qui n'aurait que peu de sens ??), ou si par galaxie, l'auteur entend simplement un très gros système solaire avec différentes planètes et lunes. A mon avis, il s'agit plutôt de la seconde option, mais dans ce cas, je suis quand même un peu déçue de l'utilisation du vocabulaire qui est alors très approximatif.
Mais l'univers n'est pas simplement gigantesque dans son étendue mais aussi dans sa profondeur : on sent qu'il y a une très grande histoire "collective" derrière les maisons, mais aussi une histoire personnelle à chaque maison, qui a fait une culture, des technologies (plus qu'impressionnantes, d'ailleurs... ça fait rêver !) et une forme de pensée régissant chacun de ses êtres et qu'on retrouve ensuite au centre des psyché des personnages, qui selon leur appartenance, vont être enclin à réagir bien différemment, à cause de ce qui fait d'eux, au plus profond de leur être, des Cancer, des Sagittaire, des Balances ou des Capricornes, par exemple.
Des personnages qui du coup, sont plutôt hauts en couleur de ce point de vue. En effet, ils combinent grâce à cette profondeur donnée par les maisons, une sorte de "personnalité de base" et leur propre personnalité, liée à leur propre histoire. Ainsi, chaque maison est différente, mais chaque personne au sein de sa maison est différente d'une autre, comme si l'on mélangeait deux aplats de couleurs déjà très colorés pour donner encore plus de diversité. Un très bon exemple pour ça est visible au travers de deux des trois personnages principaux : Mathias et Rhoma, notre héroïne. Les deux sont Cancer, mais on voit bien quand ils entrent en action ou en interaction qu'ils ont des réactions très différentes... qui pourtant, au fond, on le même but premier.
Par exemple, Rhoma est quelqu'un de très impulsif, qui va se jeter toujours la tête la première dans le danger quand elle l'estime nécessaire... mais toujours dans la volonté de s'occuper des siens, de les protéger, car c'est là la base de la maison du Cancer. De son côté, Mathias est beaucoup plus posé, plus patient et essaye d'empêcher Rhoma d'agir de façon trop impulsive... mais là aussi, c'est dans la volonté de la protéger, parce qu'il a juré de l'aider.
Et de son côté, Hysan, qui est émissaire de la balance, est très excentrique, mais agira toujours de façon à suivre la justice, même lorsque cette dernière semble cacher derrière quelque chose d'autre.
J'ai beaucoup aimé ces personnages, je dois le dire, même si un petit quelque chose m'a cependant dérangée... L'héroïne vient de passer au travers de plusieurs tamis d'épreuves, elle a vécu des choses très douloureuses tout le début du livre... et passe pourtant la moitié de ce dernier ensuite à se soucier de ses sentiments amoureux. Alors qu'elle tente de sauver des milliards de vie ! ... Il faudrait peut-être avoir le sens des priorités, non ?
Je l'ai déjà dit, je n'ai rien contre une histoire d'amour, mais là... là c'est pourtant clair que toute l'histoire est très complexe sans ça. On aurait presque pu s'en passer. Alors je n'aurai pas voulu qu'il n'y ai rien, c'est clair, mais là je trouve que c'était presque... trop. Et c'est dommage.
Reste néanmoins que du côté de l'histoire, cela s'annonce plutôt bien ! La complexité de l'univers fait que l'histoire elle-même s'annonce bien complexe, avec une foule de personnages (qui reste quand même suffisamment restreinte aux niveaux des personnages principaux pour qu'on ne s'y perde pas trop) qui ont tous un sacré caractère. L'héroïne semble se faire trimbaler pas mal, mais elle prend beaucoup de décisions, et c'est très intéressant de voir comment elle fait ensuite face aux conséquences, surtout quand elle se trouve manipulée.
J'aime beaucoup le fait qu'elle se découvre un pouvoir plutôt grand... mais qu'elle ne puisse pas y accéder pour une très bonne raison toute une partie du livre - dans certains cas, c'est bien plus mal amené qu'ici.
Quant à l'ennemi, encore une fois, il est plutôt intéressant également. Il est pas mal caché les trois quarts du temps, simple ombre sans visage qui attaque, mais ce qu'il révèle à la fin de ce tome 1 m'a définitivement convaincue de vouloir voir la suite de toute cette histoire. J'espère donc qu'elle viendra vite !
Je me rend compte à la relecture que cette chronique est certainement aussi compacte que le livre lui-même.... Oups. Mais si je dois résumer... l'histoire est très intéressante, les personnages complexes et passionnants - même si l'histoire d'amour, on aurait pu sévèrement tailler dedans, je pense - et l'univers me donnerai presque envie de plonger dans le livre, si ce n'était ce problème de termes. Pour ma part, ce fut un plaisir de le lire, et j'ai hâte de pouvoir dévorer le prochain tome !
8.5/10
Oh et si vous avez vu des signes bizarres au sein de cette chronique, ne vous inquiétez pas trop... je l'ai tapée en plein milieu d'un cours au lieu d'écouter mon prof (*tousse*) et ma voisine de classe a pour passion de taper aléatoirement sur mon clavier sans que je m'en rende compte. Il est possible que certaines de ses facéties aient échappé à ma vigilance... ~
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